Test TV Samsung TQ75QN800C : magnifiques images Ultra HD 8K pour ce modèle Mini-LED
La série Samsung QN800C s'inscrit dans le haut de gamme des TV avec une dalle Neo QLED. Elle profite d’un système de rétroéclairage Mini-LED, associé à un panneau LCD, prometteur d’une certaine maîtrise du contraste et capable d’afficher une définition Ultra HD 8K. Fonctionnant sous Tizen, elle est dotée d’un nouveau processeur, plus véloce. Samsung n’a pas oublié ici les capacités gaming ainsi que, plus largement, des possibilités de divertissement très étendues. Nous avons pu tester le modèle de 75 pouces TQ75QN800C.
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Samsung TQ75QN800C
Type : télévision Neo QLED Ultra HD 8K
L’avis d’ON-mag : (4,5/5)
Prix au moment du test : 5499 €
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Dans la gamme de Samsung, la série QN800C se positionne juste en dessous des vaisseaux amiraux de la marque, en l’occurrence, la série QN900C. Elle succède à la série QN800B et profite d’un design très similaire aux modèles de précédentes générations.
Le cadre contenant la dalle mesure seulement 1 mm d’épaisseur. Ajoutez à cela les 8 mm de bordures noires qui encadrent la dalle et le reste de l’espace est dédié à l'image, proposant pour notre modèle de test Samsung TQ75QN800C une diagonale de 75 pouces, soit 190 cm.
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La série QN800C est déclinée en 65, 75 et 85 pouces. L’écran est aussi plat à l’avant qu’à l’arrière, mesurant seulement 1,9 cm d’épaisseur. Cette performance est possible grâce à l’utilisation du boîtier One Connect, en mode déporté, qui contient l’électronique et les connectiques.
Samsung livre deux câbles, l’un de 20 cm de long et l’autre de 2,40 m, plus propice à l’installation du boîtier dans un meuble, vraiment à part, que l'on pose le téléviseur sur un meuble ou qu’on l’accroche au mur. Dans ce dernier cas, le fait que le dos soit totalement plat permet de positionner l’écran au plus près du mur. Sinon, pour une installation sur un meuble, l’écran s’appuie sur un pied central. Ainsi installé, il est surélevé d’environ 6 cm, ce qui laisse une bonne place pour installer une barre de son dessous. Pour le pied, comptez sur une largeur de 36 cm pour 29 cm de profondeur, ce qui permet d’utiliser un petit meuble, si nécessaire.
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Pas besoin de guide-fil à l’arrière de l’appareil. Un seul câble rejoint le boîtier One Connect pour une installation des plus simples.
C’est donc le boîtier One Connect qui concentre toutes les prises du téléviseur, même son alimentation électrique. On a droit à quatre entrées HDMI 2.1 dont une est compatible eARC pour renvoyer le son vers une barre de son ou un amplificateur Home Cinéma. Il comporte trois prises USB-A pour lire des contenus multimédia, un port Ethernet, une sortie audio optique numérique, deux entrées satellite et une entrée TNT. Notez également la présence d’un port PCMCIA. Les prises HDMI supportent les signaux Ultra HD 4K jusqu’à 120 Hz ou Ultra HD 8K jusqu’à 60 images par seconde, ainsi que les technologies d’optimisation pour les jeux vidéo (VRR, ALLM, FreeSync Premium ou encore G-Sync). Rappelons la nécessité d’ouvrir les ports HDMI depuis les paramètres pour pouvoir profiter de toutes les fonctions prévues. Notez que le téléviseur propose également le signal Dolby Atmos sans fil. Il est compatible WiFi 6E (la dernière norme en vigueur et la plus rapide) et Bluetooth.
Que vaut-il pour le gaming ?
Pour les jeux vidéo, comme nous l’avons évoqué juste au-dessus, on peut compter sur les technologies d’optimisation pour les consoles et les PC. Concernant le temps de retard à l’affichage, nous avons pu mesurer un input lag de 9,8 ms, ce qui correspond à moins d’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. Ce n’est pas le meilleur résultat du marché quand on sait que d’autres modèles de Samsung proposent 9,5 ms, les dernières TV LG (G3) offrent un input lag de 9,2 ms ou Panasonic, sur ses modèles OLED haut de gamme, propose 9,3 ms. Le TQ75QN800C figure néanmoins parmi les plus prompts. En mode Jeu, la fidélité des couleurs n’est pas vraiment au rendez-vous. Mais on a l’habitude que le constructeur sud-coréen booste un peu trop les couleurs, ce qui les fait paraître un peu trop saturées dans ce mode. Nous avons ainsi relevé un Delta E moyen de 7,77, soit une valeur très supérieure au seuil de 3, sous lequel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée.
Comme les autres téléviseurs de Samsung et ceux de l’année dernière, on profite d’un menu avec une barre de jeu qui permet d’afficher des informations sur le signal vidéo reçu et d’accéder à certains réglages.
Dans l’interface Tizen, rappelons que Samsung a prévu une page spécifique regroupant les différentes plateformes de jeu dont Nvidia GeForce Now ou encore Utomik. Il est ainsi possible de jouer directement en ligne, simplement en connectant une manette, voire un clavier et une souris si besoin.
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Tizen 7, plus prompt et plus réactif
La série QN800C est animée par le système Tizen en version 7. La configuration de la TV Samsung TQ75QN800C peut s’effectuer entièrement depuis un smartphone sur lequel est installée l’application SmartThings ou depuis la télécommande. Cette étape est vraiment très bien pensée. Il suffit de se laisser guider. Toutefois, pour être totalement transparent, lors de notre test, nous avons pu mener à son terme la configuration mais sans obtenir d’audio in fine. Nous avons recommencé l’opération, via l’application, en vain. Ce n’est qu’en réalisant la configuration depuis la télécommande que nous avons pu obtenir du son.
Une fois le système configuré, force est de constater qu’il est nettement plus réactif que sur la précédente génération. En effet, les menus répondent rapidement et on peut naviguer au sein de l’interface avec une certaine fluidité. Les applications se lancent assez rapidement pour que cela soit satisfaisant. Merci à la nouvelle puce intégrée, plus véloce.
Rappelons que l’aspect graphique de Tizen 7 a été repensé par rapport aux précédentes versions. Une page d’accueil s’affiche en plein écran, mettant en avant le service Samsung TV Plus qui permet de profiter de plusieurs chaînes gratuites, diffusées via Internet. Une bande horizontale contient les applications les plus souvent utilisées, dont l’ordre est personnalisable. Dessous, plusieurs contenus sont proposés et au fil de l’utilisation des différentes plateformes, des titres sont suggérés, selon ce que l’on regarde. Il y a toujours le menu Ambient pour diffuser des fonds d’écran lorsque le téléviseur n’est pas utilisé ainsi que la rubrique Jeu que nous avons évoquée un peu plus haut.
Le lecteur de médias intégré permet de lire des contenus particulièrement exigeants. Face aux autres interfaces, le système Tizen n’a pas vraiment à rougir en termes de fourniture d’applications puisque les plus populaires y sont disponibles. Les abonnés Orange, Bouygues Telecom et SFR profitent des applications préinstallées respectives, pouvant ainsi se passer d’une box TV.
Les paramètres du téléviseur s’affichent sous la forme d’un bandeau en bas de l’écran et peuvent prendre une forme plus complète pour entrer dans les détails. Ce dernier menu est également accessible en appuyant pendant quelques instants sur le bouton de la télécommande dont l’icône représente une roue crantée.
Rétroéclairage maîtrisé même en cas de forte luminosité
Alors que la série QN800B utilise une dalle VA (Vertical Alignment), la série QN800C propose une dalle IPS (In-Plane Switching) sur 10 bits à 100/120 Hz et donc capable d’afficher une définition Ultra HD 8K (7680x4320 pixels). Il y a un rétroéclairage Mini-LED qui occupe toute la surface de l’écran et réparti sur 1300 zones, comme sur la série QN800B.
Le téléviseur propose une très bonne mise à l’échelle, offrant un bon piqué sans que l’image ne soit trop lissée. La compensation des mouvements est très bonne aussi, sans décrochage, ce qui est valable pour les événements sportifs ou des scènes d’action rapides. L’image est généralement précise. Concernant le contraste, il est relativement profond, notamment grâce à une bonne gestion du système de rétroéclairage avec la fonction local dimming. L’effet de blooming est présent mais plutôt maîtrisé, limitant les fuites de lumière autour des objets les plus lumineux sur des fonds sombres.
Avec des contenus HDR, les images sont magnifiques, proposant un remarquable piqué et des couleurs particulièrement plaisantes. On apprécie la luminosité renvoyée par l’écran, qui permet de profiter d’une très belle colorimétrie et d’une certaine profondeur de champ. Le filtre antireflet est efficace, distillant les sources de lumière sur l’écran mais ne peut rien faire contre une baie vitrée en plein après-midi.
Le téléviseur propose seulement quelques modes d’image - Standard, Dynamique, Cinéma et Filmmaker - ce qui est une bonne chose car cela évite de perdre les utilisateurs.
Samsung TQ75QN800C : les mesures d'ON-mag
C’est avec le mode Filmmaker que nous avons obtenu les meilleurs résultats lors de nos mesures. Avec des contenus SDR, on peut dire que le téléviseur délivre des couleurs fidèles puisque le Delta E moyen est de 1,42, ce qui bien inférieur au seuil de 3, sous lequel l’œil humain n’arrive théoriquement plus à faire la différence entre la couleur affichée et celle qui doit l’être. La température moyenne des couleurs a été mesurée à 6716 K, ce qui est assez proche de la valeur cible de 6500 K. Nous avons relevé un gamma moyen de 2,43, soit un résultat extrêmement proche de la valeur cible qui est de 2,4 pour des conditions de visionnage sombres. La courbe est extrêmement stable sur l’échelle des valeurs de gris, un modèle du genre. Le contraste natif a été mesuré à 5630:1, ce qui est excellent.
Pour les contenus HDR, là aussi, c’est avec le mode Filmmaker qu’on obtient le meilleur rendu. Nous avons en effet relevé un Delta E moyen de 0,75, proche du record absolu (0,71 pour les LG G2 et C2) signe d’un parfait calibrage en sortie de carton, sans avoir besoin de régler quoi que ce soit. Le pic de luminosité a été mesuré à 1588 cd/m², une valeur nettement supérieure à celle obtenue par les modèles OLED qui ont bien du mal à délivrer plus de 1000 cd/m², sauf pour le dernier LG G3 qui propose 1430 cd/m², en attendant les autres modèles haut de gamme chez Panasonic, Samsung et Sony (White OLED et QD-OLED confondus). C’est très légèrement moins lumineux que la série QN800B, sur laquelle nous avions mesuré 1620 cd/m² dans les mêmes conditions. Avec une telle luminosité, on peut regarder le téléviseur en pleine journée dans une pièce fortement éclairée sans trop de gêne. Enfin, comptez sur une couverture de l’espace colorimétrique rec709 de 99,6% tandis que les espaces DCI-P3 et BT2020 sont respectivement couverts à 94,64% et 73,2%. Dans ce domaine, nous avons obtenu des taux de couverture plus importants avec la technologie QD-OLED (séries Samsung S95B et Sony A95K).
Audio, des effets plats et manquant de basses
Pour l’audio, il s’agit de la même configuration que sur la série précédente, QN800B, proposant une puissance totale de 70 watts. On a droit à quelques tentatives d’effets de latéralisation, mais ce n’est pas exceptionnel. Les effets de hauteur n'y sont pas vraiment non plus. Dommage. Il y a une petite sensation d'ampleur, mais qui manque de basses malgré tout. Rappelons que le téléviseur Samsung TQ75QN800C peut communiquer avec une barre de son de la marque pour utiliser ses haut-parleurs en parfaite synchronisation, afin de délivrer un son nettement plus ample et une spatialisation plus convaincante. La fonction Object Tracking Sound+, qui permet de suivre les déplacements des objets, est efficace. Rappelons la possibilité d’envoyer un signal Dolby Atmos sans fil, le cas échéant.
Une télécommande compacte, plus arrondie et toujours écolo
Le téléviseur est livré une télécommande extrêmement similaire à celle proposée avec les précédents modèles. Les extrémités sont arrondies. L’organisation des touches est identique. Compacte, ergonomique, elle est très pratique. Toujours pas de rétroéclairage, ce qui aurait permis de la qualifier de parfaite mais reconnaissons qu’avec le nombre limité de touches et leur organisation, on s’en sort sans trop de peine dans la pénombre. Rappelons qu’elle intègre une batterie capable de se recharger via un câble USB-C, grâce à son panneau solaire intégré dans son dos ou par les ondes. C’est écologique et cela fait totalement oublier le fait d’avoir à la recharger.
En résumé
Profitant d’une excellente calibration en sortie de carton avec des réglages optimisés pour profiter de la multitude de contenus disponibles, ce téléviseur Samsung TQ75QN800C, de type LCD avec filtre Quantum Dots et rétroéclairage Mini-LED, propose des images magnifiques, lumineuses, sublimant les sources HDR et n’oubliant pas de limiter les effets de blooming sans toutefois arriver à la perfection, mais on n’en est pas loin. La présence d’une dalle IPS est un mystère pour nous étant donné qu’elle propose un contraste plus faible que celui de l’an passé (dalle VA), mais qui peut tout de même être satisfaisant au regard de la gestion du système de rétroéclairage, très performant. On peut profiter de ce téléviseur en pleine journée, grâce à sa luminosité très élevée, même si le meilleur rendu sera apprécié dans l’obscurité.
Son interface Tizen 7 s’est montrée plus réactive que sur la précédente génération, proposant ainsi une navigation agréable et rapide dans les différents menus. On apprécie la large offre applicative concernant aussi bien les services de streaming que ceux dédiés aux jeux. Les fonctions gaming sont bien de la partie, ce qui permet d’affirmer qu’il s’agit d’un excellent écran pour jouer. La partie audio est en progression même si elle manque de basses ; on peut souligner les tentatives de spatialisation sonore et le bon suivi des objets à l’écran.
Le téléviseur Samsung TQ75QN800C par ON-mag
Photos officielles de la TV Samsung TQ75QN800C
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Spécifications
- Type : télévision Ultra HD 8K LCD à rétroéclairage Mini-LED et filtre Quantum Dots
- Taille de l’écran : 75 pouces (190 cm)
- Convertisseur/mise à l’échelle : oui
- Compatibilité vidéo / audio : HDR, HDR10, HDR10+, HLG / Dolby Digital, Dolby Atmos
- Système : Tizen
- Contrôle vocal : oui
- Connectivité : WiFi, Bluetooth, 4x entrées HDMI 2.1 dont une compatible eARC, 1x sortie optique, 3x prises USB 2.0, 1x entrée Ethernet, 1x entrée antenne, 1x entrée satellite, 1x entrée câble, 1x USB-C
- Pied : au centre (29 x 36 cm)
- Dimensions (l x h x p) : 1668 x 1023 x 286 mm (avec pied)
- Poids (avec pied) : 43,7 kg
- Prix : 5490 €
- Site du fabricant : Samsung
Notre avis
- Usages & fonctionnalités : (4,5/5)
- App & ergonomie : (5/5)
- Design/Finition : (5/5)
- Connectivité : (5/5)
- Qualité d’image : (4,5/5)
- Qualités sonores : (3,5/5)
- Rapport qualité/prix : (4/5)
- Intérêt : (4,5/5)