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Pendez-les haut et court : le premier western américain de cinéma de Clint Eastwood (en Blu-ray et DVD)

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5) 

Synopsis 

Sauvé de justesse après avoir été lynché par une bande d'aventuriers qui l'accusaient à tort de voler du bétail, Jed Cooper, reconnu innocent par le juge Fenton, devient marshal. Énergique et habile, il remplit ses fonctions avec une redoutable efficacité et réussit à mettre sous les verrous les pires criminels de l'Oklahoma, espérant secrètement retrouver un jour les auteurs de sa pendaison manquée.

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  • Titre original : Hang'em High
  • Support testé : Blu-ray
  • Genre : western
  • Année : 1968
  • Réalisation : Ted Post
  • Casting : Clint Eastwood, Inger Stevens, Ed Begley, Pat Hingle, Ben Johnson, Charles McGraw, Ruth White, Bruce Dern, Dennis Hopper
  • Durée : 1 h 54 mn 41
  • Format vidéo : 16/9
  • Format ciné : 1,85/1
  • Sous-titrage : français
  • Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 et 2.0 anglais - DTS-HD MA 2.0 français
  • Bonus : Digibook limité avec e Blu-ray du film, le DVD du film et un livret « Clint Eastwood, une carrière exemplaire » rédigé par Patrick Brion (68 pages) - Clint Eastwood, le franc-tireur, un film de Michael Henry Wilson (2007, Ein Mann und sein weg, 1 h 20 mn 19) - présentation du film par Jean-François Giré (5024, 27 mn 13) - présentation du film par Olivier Père (2024, 26 mn 36) - bande annonce (2 mn 32)
  • Éditeur : Sidonis Calysta

  

Commentaire artistique

Lorsque Clint Eastwood tourne en 1967 le western Pendez-les, haut et court, il a 37 ans et il est le boss de la société Malpaso qui le produit (cf. livret). À cette époque, cet acteur américain n’est plus un inconnu puisque il a d’abord été le héros de la série télévisée à succès Rawhide (1959-1965), puis il a été le principal interprète de la Trilogie du dollar culte de Sergio Léone. Il y jouait « l’homme sans nom » : successivement Joe dans Pour une poignée de dollars (1964), Le Manchot dans Et pour quelques dollars de plus (1965) et Blondin (le Bon) dans Le Bon, la Brute et le Truand (1966). Revenu aux USA, l’acteur, catalogué héros de western, comprend qu’il a intérêt à surfer sur le genre. Avec un budget limité et un réalisateur de confiance, Ted Post, qui l’a souvent dirigé dans les épisodes de Rawhide,  il accepte de produire et de jouer son premier western long métrage aux USA : ce sera Pendez-les, haut et court sur un scénario de Leonard Freeman et Mel Goldberg. L’intrigue âpre, fondée sur la violence du lynchage et l’horreur de la peine de mort par pendaison, est bien dans l’air du temps : à la fin des années 60, le western américain classique n’est plus et sa cruauté intrinsèque est dorénavant exposée, surtout par Sam Peckinpah, mais aussi par le western italien. Pendu par erreur, mais survivant (un argument dramatique peu crédible), le héros Jed, un modeste éleveur, se transforme en un justicier vengeur et qui accepte de porter à nouveau l’étoile de marshal. Mais très vite, confronté à des hommes de loi peu scrupuleux et à un juge ambigu Adam Fenton (Pat Hingle), le héros va déchanter sur l’impartialité de la justice et peinera à solutionner ce dilemme. Avec son casting d’excellents comédiens, comme Ed Bingley (capitaine Wilson), Bruce Dern (Miller), Ben Johnson (Dave Bliss), Inger Stevens (Rachel) et Dennis Hopper (le prophète), que Clint Eastwood connaissait pour la plupart, Pendez-les, haut et court est un western passionnant, tant il suscite de nombreuses questions morales sur la peine de mort, le lynchage, la justice expéditive... tout en se gardant bien de juger et d’apporter la moindre réponse. Tourné au Nouveau Mexique et à Hollywood, il bénéfice d’une réalisation efficace, combinant habilement la qualité du western américain à l’ancienne avec les modernismes du western italien. Cette construction savante culmine dans la seconde partie avec la pendaison de masse qui se transforme en une discutable mais incroyable kermesse tragique et haute en couleurs. Dès sa sortie, malgré ses quelques emprunts au western italien (gros plans sur les yeux), le film est un succès aux USA. Pendez-les, haut et court demeure un western naturaliste fascinant produit à l’aube du néo-western : s’il annonce les personnages individualistes, mutiques et revanchards, chers à l’acteur, son traitement des divers caractères possède une sensibilité et une justesse appropriées. Captivant.     

 

 

Commentaire technique 

Image : copie HD, bonne définition globale mais variable selon les plans et piqué très honorable sur les détails, la texture argentique appuyée est homogène (tournage en 35 mm, Master Format probablement 2K), copie propre malgré quelques infimes défauts (taches blanches), gestion lumineuse du contraste, ombres détaillées, noirs solides, étalonnage chaud, colorimétrie chatoyante aux teintes vives et tons nuancés

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Son : mixage anglais 5.1 (remix : film en monophonie au cinéma), voix claires mais un peu « noyées » par la réverbération du remixage (VO 2.0 plus efficace), dynamique excellente sur les ambiances (tirs, pendaisons, cavalcade) et sur la musique entrainante de Dominic Frontiere, spatialisation artificielle aux effets surrounds limités et peu convaincants, LFE inexistant ; VF 2.0, claire, équilibrée, doublage soigné bien intégré

 

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile grise(3,5/5) 

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0061747/ 

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