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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert du 8 avril 2016 à l'Eglise Saint-Etienne-du-Mont (Paris 5°)

 Eglise Saint Etienne Mont Concert Orgue

Ensemble Vocal de Paris, Ensemble instrumental Zoroastre
Direction, Savitri de Rochefort ; Orgue, Thierry Escaich
www.ensemble-vocal-de-paris.com

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Un concert qui nous présentait deux chefs-d’œuvre du Baroque (Haendel et Hasse), mais également deux œuvres contemporaines dues à Thierry Escaich.

Johann Adolf Hasse, qui fut un redoutable concurrent de Haendel dans le domaine de l’opéra, genre où il obtint une grande renommée en Italie, se fit également connaître comme compositeur de cantates (Il Ciclope, La Danza, L’Armonica, La Gelosia ). Composé en 1730, le Miserere en ré mineur connaît une moins grande popularité que son Miserere en do mineur composé deux ans plus tôt en 1728. Pourtant le Miserere de 1730, constitué de six parties, ne manque ni d’inspiration ni de grandeur, se terminant par un Chœur « Tune acceptabis » (auquel se joignent deux solistes vocaux) d’une grande ampleur. La deuxième pièce de concert était en fait une improvisation à l’orgue de Thierry Escaich, qui montant très haut dans le grand orgue de Saint-Etienne-du-Mont, déchaînait d’incroyables déluges sonores.

L’œuvre suivante Terra Dolorosa datant de 2001,pour chœur mixte, orchestre à cordes baroque, orgue et théorbe, sera créée le 29 mars 2002. Thierry Escaich, s’inspire tout comme Marc-Antoine Charpentier (1643-1704) du Livre de Jérémie, chapitre 12, versets 11à 13 de la Vulgate(troisième leçon de Matines pour le Mardi saint dans le Rituel). L’œuvre exprime une grande douleur et possède à l’évidence le ton de la sincérité la plus immédiate.

Dernière œuvre de ce concert : le Dixit Dominus de Georg Friedrich Haendel, composé alors que celui-ci n’est âgé que de 22 ans. Comprenant neuf parties, ce Dixit Dominus subjugue par sa fougue, sa puissance. L’œuvre débutant par un Dixit Dominus d’une force peu commune va s’achever par un chœur final : Gloria Patri tout aussi impressionnant. Un concert parfaitement dirigé par Savitri de Rochefort menant avec beaucoup d’engagement les forces réunies de l’Ensemble Vocal de Paris et de L’Ensemble instrumental Zoroastre.

Texte : Michel Jakubowicz

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