Skip to main content
PUBLICITÉ
  • Michel Jakubowicz
  • Musique

CD : François Couperin - Messe pour les Couvents, 1690

Francois Couperin Messe pour les couvents

par Pascal Vigneron aux grandes Orgues Küttinger de Vezelize (1775)
restauration : Yves Koenig (2007)
Quantum
durée du CD : 38’
notation : etoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-verte(5/5)

LA SUITE APRÈS LA PUB

François Couperin n’est pas seulement le compositeur des Concerts Royaux et des Concerts des Goûts réunis. En effet dans le domaine instrumental, notamment pour le clavier, il nous a laissé de nombreuses pièces de clavecin rassemblées en quatre Livres, vingt sept ordres mais il nous a également légué des Suites pour viole de gambe à l’instar de Marin Marais, Antoine Forqueray ou Caix d’Hervelois. François Couperin a également composé des œuvres pour orgue dont une Messe pour les Paroisses.

Mais ce qui fait l’objet de ce CD est une autre grande Messe pour orgue. Il s’agit de la Messe pour les Couvents datant de 1690. Le  Kyrie qui constitue la première partie de cette Messe des Couvents débute par un Plein jeu qui permet d’apprécier la plénitude sonore de l’orgue Küttinger de Vezelize joué par Pascal Vigneron. Ce Plein jeu sera suivi d’une Fugue sur la trompette mettant en jeu cette fois-ci d’autres registres de l’orgue. Ce Kyrie se referme avec le Dialogue sur la trompette du grand clavier et sur la montre, le bourdon et le nazard du positif, une pièce pleine de sérénité  et de lumière. Tout comme le Kyrie, la seconde partie de cette Messe des Couvents (Gloria) débute,  elle -aussi par un Plein jeu solennel qui fait appel aux plus puissants registres de l’orgue Küttinger. Ce Plein jeu sera immédiatement suivi d’une petite Fugue sur le cromorne alors qu’un séraphique et aérien duo sur les tierces lui succédera. Ce Gloria qui constitue la partie la plus importante de cette Messe des Couvents de François Couperin, prendra fin par un Offertoire sur les grands jeux, qui fait appel aux principaux registres de l’orgue. Ici,   la hauteur de l’inspiration de François Couperin stupéfie, par sa recherche de couleurs et d’harmonies d’une complexité inouïes. Le Sanctus qui constitue la troisième partie de cette Messe des Couvents, débute par un Premier couplet du Sanctus joué sur le plein jeu, suivi par un lumineux récit de cornet. L’ultime partie de ce Sanctus se termine par une Elévation et Tierce en taille, d’une très grande plénitude. Bien que fort brève, la dernière partie de cette Messe des Couvents va se conclure par un Agnus Dei qui va dérouler d’immenses vagues sonores  et atteindre son apogée dans le petit plein jeu Deo Gratias,  mettant ainsi, un point final à ce chef-d’œuvre de François Couperin. Remarqué récemment pour une très belle interprétation du Requiem de Mozart, Pascal Vigneron  nous offre ici une interprétation très architecturée, sensible, de la Messe des Couvents de François Couperin. Grâce aux couleurs splendides, éclatantes, de l’orgue Küttinger de Vezelize mais surtout, par le chatoiement d’un jeu subtil, exploitant avec audace  toute les richesses sonores d’un instrument d’exception.

texte de Michel Jakubowicz

CD disponible sur Aamazon

LA SUITE APRÈS LA PUB


Autres articles sur ON-mag ou le Web pouvant vous intéresser


PUBLICITÉ