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  • Michel Bedin
  • Musique

DVD : Carole Sergent - En concert à la Royale Factory de Versailles

carole-sergent-en-dvdDurée : 1h 34’
DVD CS 050412
www.etagereprod.com
Notation : etoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-grise(4/5)

La chanteuse Carole Sergent (belle voix d’alto, présence sur scène, photogénique) commence son tour de chant à la Royale Factory de Versailles avec un trio. A la guitare basse, on trouve José Fallot (voir article), à la batterie Etienne Brachet et au piano Santos Chillemi (voir article aussi). Une jolie chanson qu’elle a composée avec le pianiste, ayant pour objet la fameuse intuition féminine, puis vient le saxophoniste (as, ss) Pierre-Olivier Govin pour les trois autres chansons composées par la chanteuse avec la complicité musicale sur deux d’entre elles de Santos Chillemi. On est dans le bain.

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La deuxième partie voit deux duos entre la chanteuse et le bassiste José Fallot. « Like a Lover », de Dori Caymmi, chanté en anglais, et surtout une très touchante interprétation de « La Chanson des vieux amants » du cher Jacques Brel. Une chanson superbe chantée superbement. La diction est parfaite, l’accompagnement est très réussi. Rien que pour elle, vous pouvez acheter le DVD, vous ne le regretterez pas.

En troisième partie, les musiciens reviennent, sauf Santos Chillemi qui est remplacé par Jerry Léonide. Une bossa d’Ivan Lins puis, entracte d’où la chanteuse en pantalon blanc revient en robe longue pour continuer cette troisième partie brésilienne. Jerry Leonide s’y révèle un joueur de clavier et de piano (les deux ensemble, parfois) remarquable, autant pour son jeu percussif, rythmique, inventif et savant que pour sa discrétion (jamais il ne vient couvrir la voix de Carole Sergent, mais la sert au mieux).  Une partie brésilienne, donc, avec des airs de Carlos Jobim, Paulinho da Viola ou de Nelson Cavaquinho que Carole Sergent, qu’on sent ici dans son élément préféré, chante en brésilien avec beaucoup de maîtrise. Fin de partie avec « Aquarella do Brasil » d’Ary Barroso qui n’est autre que le fameux « Brazil » qu’on attribue souvent par erreur à Django Reinhardt (s’il n’y avait que celui-ci !).

Enfin, en quatrième partie, Carole Sergent chante en s’accompagnant de façon minimale au piano une chanson d’elle (elle prétend ne pas savoir jouer), puis une autre, en s’accompagnant du pied avec le re-re, puis deux autres avec tout l’orchestre. Cela permet au pianiste Jerry Leonide et au sax Pierre-Olivier Govin de se laisser aller. Le public est conquis, il peut l’être. Bref, une jolie soirée, sympathique et conviviale.



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