Skip to main content
PUBLICITÉ

Henri Tomasi - L’œuvre pour trompette par Eric Aubier

eric-aubierplays-tomasiDurée : 1h 11’ 36’’
INDE  038
www.indesens.fr
www.indesensrecords.com
www.ericaubier.com
Codaex et Believe
Notre avis : etoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-orange(5/5)

C’est une excellente idée que d’avoir regroupé sur un même CD les enregistrements pour trompette du compositeur français Henri Tomasi, jusque là inexistants ou dispersés dans des enregistrements composites.

LA SUITE APRÈS LA PUB

Le trompettiste Eric Aubier commence par le concerto pour trompette et orchestre de 1948, très évocateur, où il est accompagné par l’Orchestre de l’Opéra de Paris dirigé par Marius Constant, puis il continue, avec Alexandre Baty et Frédéric Meillardi, par la suite pour trois trompettes de 1964 (havanaise, lento égéen, danse bolivienne). L’orgue de Thierry Escaich lui donne la réplique dans les variations grégoriennes sur une Salve Regina de 1963, fort inspirées et lumineuses. Puis il joue Semaine sainte à Cuzco, qui n’a de péruvien que le titre et que Maurice André enregistra naguère. Là, il est accompagné par l’Orchestre de Bretagne de François-Xavier Bilger (magnifique aigu final). Pour le Triptyque pour trompette et piano de 1957, très lyrique, il joue avec Nikolaos Samaltanos. Quant aux trois autres études, même si elles ressortissent, elles aussi, au genre de l’écriture pédagogique, elles ont des qualités esthétiques indéniables et Eric Aubier les dégage à merveille. Les Fanfares liturgiques, avec chœurs, cuivres et soprano (Anna Stefaniak) de 1944 sont magnifiquement interprétées et l’Ensemble de cuivres de Jean-Philippe Dambreville, avec les chœurs de Rouen de Loïc Barrois, offre au trompettiste un décor musical exceptionnel. Solennité, profondeur, exaltation pour cette œuvre en forme de Te Deum ou de Gloria, de joie mêlée au souvenir des disparus, qui devait correspondre aux sentiments, à la Libération, de ce musicien humaniste et généreux. Le CD se termine par une version de la Semaine sainte à Cuzco, mais cette fois pour trompette et orgue (Escaich), celle-là même qu’illustra il y a deux ans le grand Wynton Marsalis.



Autres articles sur ON-mag ou le Web pouvant vous intéresser


PUBLICITÉ