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Avant-première planétaire : l’amplificateur intégré A&A

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Nous les avions crus morts ou disparus commercialement à tout jamais, mais c’était sans compter sur la pugnacité de ces deux ingénieurs hors normes que sont Alain Tégré et Alain Pédance. Enfermés dans leur labo depuis bientôt 50 ans, ils ont, en alliant leur force et leur ingéniosité, réussi à mettre au point un amplificateur intégré révolutionnaire avec leur fameuse technologie THTT™ où Tout Hybride Tout le Temps. Analyse de ce modèle qui va très certainement bousculer le monde de la Hifi.

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50 ans, c’est long, très long même mais cette période leur a permis de s'affranchir de la quadrature du cercle, au sein d’un seul et même appareil. Rappelons que Alain Tégré fut et reste un inconditionnel de la technologie tube alors que son cadet de quelques années ne jurait lui que par les possibilités offertes par une toute nouvelle technologie dite à transistors. N’arrivant pas à se mettre d’accord sur la voie à suivre pour cet intégré, nos deux ingénieurs ont donc décidé d’allier ces deux techniques, mais de façon tout à fait originale et complète.

Le secret de leur montage réside dans la mobilité comme le transfert de ces deux technologies au gré de la volonté de l’utilisateur. Ainsi, ce dernier pourra à loisir choisir grâce à un simple bouton poussoir en face arrière si la section préamplificatrice doit être confiée à des tubes ou des transistors, et le contraire est tout à fait possible aussi. Ce même bouton procédera en même temps à l’action contraire : étage d’amplification à transistors et préamplification à tubes. Le tout en un seul geste et à la volée s’il vous plaît. Fini les scènes de ménages, l’harmonie domestique va enfin régner.

Toujours plus haut

Mais nos ingénieurs ont été beaucoup plus loin. Cet appareil peut également travailler dans les deux technologies suivant la fréquence d’écoute. On peut donc imaginer un haut du spectre à tubes et un grave à transistors, ou le contraire. Et il est tout à fait possible d’écouter la voix droite à tubes et la gauche à transistors… et même inverser ces deux voix en cours d’écoute grâce à une télécommande à fil révolutionnaire. Comme nous le voyons tous, cet appareil gagnerait sans problèmes le concours Lépine face à tant d’ingéniosité.

Une fois ouvert, on s’aperçoit que cet appareil ne possède aucun circuit imprimé. Tous les composants sont montés en l’air, et suspendus par des sortes de bretelles amortissantes attachées aux bords du châssis dans une sorte de ballet visuel. Ces mêmes composants sont triés sur le volet, enfin sur deux volets, chacun des ingénieurs possédant le sien. La connectique est confiée à des prises d’enceintes Gradas en bakélite irradiée au souffre comme les prises de connections ligne qui sont des modèles en plutonium préalablement chauffés à blanc sous haute pression. Sous l’appareil, on aperçoit des pointes de découplage, enfin des clous plutôt, plantés à l’aide d’une masse à même le fond, les moyens ayant manqués en fin de conception. Cet appareil ne possède pas moins de 4 entrées phono : une pour les 45 Trm, une pour les 33 Trm, pour les 78 Trm et enfin une dernière pour les 16 Trm dont nos compères raffolent. Pour le reste, il y a 3 entrées haut niveau et l'on fait ce qu’on veut avec.

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Ecoute

Cet intégré a été installé dans notre système de référence et manifestement c’est un sale coup que l'on lui a fait, vu les traces, il s’en souviendra. Après un laps de temps très court, quelques nanosecondes, l’intégré A&A atteint une température avoisinant les 50 à 60°, ce qui semble idéal pour lui mais peu enclin à le faire marcher longtemps. Sur de nombreuses galettes, le timbre est juste ce qu’il faut pour être juste. Il nous fait passer à la trajectoire d’un cycliste grimpant un col mais aidé pour quelques litres de produits dopants. C’est droit, rapide et sans faille. La dynamique, elle aussi, est très bien respectée, même si nous notons une légère bosse vers les 47512.01 kHz, mais avouons tout de même que l’oreille à cette fréquence s’en moque un peu. Non ?

Nous avons passé ensuite notre disque test préféré qui est un enregistrement d’une usine de fabrication d’assiettes en porcelaine, située près de la belle ville de Limoges. Le bruit si particulier des modèles non conformes jetées à terre de rage par les ouvriers est criant de vérité. On pourrait compter sans problème le nombre de bouts de porcelaine qui éclatent au sol et même leur taille. La scène sonore est vaste et précise. On suit sans problème le trajet du balayeur ramassant à la pelle les débris au sol et même son grognement si habituel. L’écoute a dû s’arrêter là. La température atteignant de telles valeurs que le châssis en devint rouge vif, comme les câbles enceintes d’ailleurs et il apparut plus prudent pour tout le monde d’éteindre cet appareil le plus vite possible. Des gants ignifugés sont livrés avec. Ce fut donc bref et…. bref.

Voilà, nous voici en présence d’un appareil d’un tout nouveau genre. Il saura nous rendre la restitution sonore très vivante et joyeuse. Aussi vivant que ce poisson d’avril bien entendu.



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